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Santé

Et vous, quelles sont vos croyances sur la ménopause ?

Ah, les mythes et les fausses croyances!

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler des quelques mythes qui existent sur la ménopause. En fait, lorsque j’ai eu l’idée de ce blog, je me suis rendue compte qu’il y a quelques mythes sur la ménopause ou de fausses croyances. Vous savez, parfois les mythes et les croyances ont la vie dure!Certes, ils ont une fonction, mais souvent ils induisent en erreur et peuvent vous gâcher la vie par anticipation.

De fausses croyances sur la ménopause, il y en a pas mal. Et croyez-moi, celles-ci ne sont pas toujours justifiées. En voici la preuve !

Mythe n°1: La ménopause arrive à 50 ans

Pas vraiment! L’âge de la ménopause est difficile à déterminer avec certitude. C’est la raison pour laquelle on donne toujours une fourchette en se basant sur des moyennes. Globalement celle-ci se produit entre 47 et 55 ans, sachant que dans cette tranche d’âge on inclut également la période de transition qu’est la préménopause .

En fait, l’âge de la ménopause naturelle varie d’une femme à une autre , mais ce qui est sûr, c’est que si une femme n’a pas été réglée sur une période de 12 mois consécutifs, alors la ménopause en tant que telle peut être confirmée (je vous fournis quelques détails dans votre guide « Célébrez la ménopause malgré les symptômes »).

Il peut aussi arriver qu’une femme soit ménopausée beaucoup plus tôt (avant ou à quarante ans) ou pour des raisons médicales. A ce moment là, on ne parle plus de ménopause naturelle mais plutôt de ménopause précoce (et parfois  chirurgicale).

Mythe n°2 : La ménopause annonce la fin de la fertilité et par conséquent la fin d’une sexualité épanouie

Bien évidemment, la fertilité n’a rien à voir avec la sexualité. S’il est totalement vrai que la ménopause une fois confirmée marque la fin de la fertilité de la femme (la femme ne peut plus faire d’enfant puisque les ovaires ne produisent plus d’œufs); en revanche, la ménopause ne marque en rien la fin d’une sexualité épanouie bien au contraire. Je dirai même qu’elle l’est encore plus ! La sexualité de la femme n’a rien à voir avec les hormones, elle a à voir avec l’amour, la relation, l’attention, la reconnaissance de ce qu’elle est par son partenaire.

Il se peut qu’avec l’arrivée de la ménopause, il y ait une baisse de libido due à la chute de l’activité hormonale ainsi qu’un rétrécissement de la sphère vulvo-vaginale; et cela peut rendre un acte sexuel difficile. Il faut dès lors en profiter pour innover de ce côté là!

Voyez-vous le désir au sein d’un couple s’entretient au même titre que l’amour…Et pour entretenir une relation il faut être deux.  Si votre sexualité était épanouie avant la ménopause, il y a de fortes chances pour que celle-ci le demeure en préménopause, ménopause ou post-ménopause!

Mythe n°3 : A la ménopause, une femme aura au moins des bouffées de chaleur, elle perdra la mémoire; le stress, les sautes d’humeur et la dépression seront légion

On a constaté que près de 3 femmes sur 4 présentent au moins des bouffées de chaleur ou des sueurs nocturnes pendant le cycle de la ménopause. Avouez pour celles qui le vivent que les bouffées de chaleur ce n’est pas agréable du tout surtout qu’elles arrivent à n’importe quel moment de la journée (en voiture, à la caisse d’un supermarché, au travail, au restaurant!).

Bref, les bouffées de chaleur ne sont pas programmables! Ceci dit, il y a des moyens très naturelles de les réduire et nous en parlerons dans un de nos prochains articles. Quant à la mémoire, le stress, les sautes d’humeur ou la dépression, il convient de relativiser.

Aucune étude n’a réussi à prouver avec certitude qu’il y a un lien direct par exemple entre ménopause et dépression. D’ailleurs, quand on y regarde de plus près, il n’y a pas plus de femmes dépressives entre 45 et 55 ans qu’entre 25 et 35 ans. (Si vous avez des chiffres là-dessus qui démontrent le contraire, n’hésitez pas en m’en faire part car personnellement je n’en ai pas trouvé)

Pendant cette période de la vie, les femmes se posent consciemment ou inconsciemment des questions sur les changements qui sont entrain de se produire dans son corps, ce qui, je l’admets, peut  générer du stress ou de l’angoisse. Ce qui est important, c’est d’éliminer dans votre vie les facteurs qui peuvent induire des des comportements ou une humeur dépressifs.

Mythe n°4 : La ménopause fait prendre forcément du poids

Bon d’abord, il faut se rassurer en se disant que le surpoids voire l’obésité est un phénomène de société . Ceci dit, il ne faut pas se voiler la face : la prise de poids est fréquente pendant la ménopause, mais cela ne signifie pas pour autant que la ménopause est la cause principale de la prise de poids, contrairement à ce que l’on pourrait croire.

Ce qui est en cause, ce n’est pas la ménopause mais ce que vous mettez dans votre assiette. Ce qui est en cause, c’est le fait ne pas ranger au placard ses mauvaises habitudes alimentaires, de faire moins de sport, de fumer, de consommer de l’alcool de manière répétée, son patrimoine génétique familial, des prédispositions au diabète gras. Tout cela sont des facteurs aggravants. Pendant cette phase délicate de transition, les réglages qu’il convient de faire avec son poids n’ont pas grand chose à voir avec le nombre de calorie consommé mais plutôt avec certains aliments qu’il faut complètement proscrire et d’autres qu’il faut vraiment privilégier.

D’après moi,  l’hygiène alimentaire est un des plus gros défis de la femme qui entre en ménopause! Je lutte moi-même avec cette question car je suis très gourmande et au fil de mes différentes lectures, j’ai accepté et compris plusieurs choses. Premièrement, perdre du poids après la ménopause est plus difficile qu’avant la ménopause. Deuxièmement, la prise de poids est surtout très rapide à l’étape de préménopause. Et troisièmement, on peut quand même maigrir à tous les âges, même si dans la méthode, il faut éviter de faire comme si on avait 30 ans!

Mythe n°5 : Plus les premières règles arrivent tard, plus la ménopause arrivera tardivement

C’est une fausse croyance! Une femme qui a eu une puberté tardive n’a pas forcement une ménopause tardive. De même, une femme ayant eu ses premières règles très tôt (11 ans par exemple) n’aura pas forcement une ménopause précoce. Pour être claire, l’âge du début et de fin de ménopause est très variable et se situe dans une moyenne connue. La meilleure chose à faire pour savoir dans quelle tranche de la moyenne vous vous situez, est tout simplement de demander à votre mère ou votre sœur à quelle âge leur  ménopause a débuté. Sauf problème médical, il faut donc regarder dans votre capital génétique familial.

Mythe n°6 : Prendre des hormones est la meilleure façon de tordre le coup aux symptômes désagréables de la ménopause

La question des hormones de substitution pendant la ménopause est une question extrêmement délicate tant il existe des controverses à ce sujet. Est-ce risqué pour ma santé ? Est-ce que j’augmente mes risques de développer un cancer ? Quid des effets secondaires? Et si j’arrête les hormones que va-t-il se passer, comment mon corps va-t-il réagir?

Toutes ces questions sont très légitimes et méritent des réponses précises. La meilleure chose que je recommande c’est bien sûr d’en discuter avec son médecin. Cependant, dans un premier temps, il est tout à fait possible et je dirai même souhaitable de commencer en douceur en faisant appel à un traitement naturel. Par exemple la phytothérapie et des compléments alimentaires bien sélectionnés couplés à une alimentation équilibrée avec des apports quotidiens en soja, calcium et vitamine D, apportent souvent beaucoup de confort.

La prise d’hormone de substitution n’est pas obligatoire pendant la ménopause et vous avez toujours le choix de d’accepter puis d’arrêter ou…de refuser.

Mythe n°7 : La ménopause est une maladie

On pourrait le croire en effet, mais ce n’est pas le cas. NON la ménopause n’est pas une maladie même si l’industrie du médicament et plus globalement pharmaceutique se rue sur le marché de la ménopause comme un essaim d’abeille sur un pot de miel.

Le marché de la ménopause existe bien et il se chiffre à plusieurs millions d’euros. Qu’on se le dise, la ménopause est un phénomène aussi normal que la puberté, la grossesse, l’accouchement ou l’envie de boire un verre d’eau.

En fait, l’engouement des poids lourds de l’industrie pharmaceutique sur le marché de la ménopause entretient l’idée que celle-ci doit être soignée… comme une maladie. Ce qui quelque part contribue et alimente l’angoisse des femmes qui entrent en ménopause.

Mythe n°8 : La ménopause sonne le début de la vieillesse

Connaissez-vous l’espérance de vie d’une femme ? Elle est de 82 ans grosso modo! Ce qui signifie qu’entre le moment où commence la préménopause et les 82 ans,  il y a pas moins de 35 années de vie et de choses à faire et à construire! 

On est pas vieux à 50 ou 55 ans; et pour le coup, je tiens à remercier humblement l’industrie du médicament qui a réussi à éradiquer des maladies dont on pouvait mourir facilement il y a encore cinquante ans.

Vous voyez bien que lorsqu’on y regarde de plus près, les croyances ou les mythes  sur la ménopause ne sont pas réellement fondés. Alors n’est-elle pas belle la vie ? Cela mérite vraiment de faire la fête et de commencer à célébrer la ménopause, n’est-ce pas! Cassez vos croyances et adoptez la ménopausitude! 

Les croyances dépendent bien sûr de chaque individu. Mais au fait, vous, quelles sont vos croyances et perceptions sur la ménopause? (cette question s’adresse aussi bien aux femmes en préménopause ou ménopause…qu’aux hommes qui voient leur compagne entamer le voyage).

 

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